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Mon grand désordre

5 mai 2009

The show must go on.

Je me sens bien en ce moment. La vie est toujours aussi nulle, aussi moche et aussi ridicule, mais ca ne m'empêche pas de me sentir incroyablement bien. Il y a de plus en plus de con(ne)s, d'inintéressant(e)s, de niais(es), de garces, d'inconscient(e)s, d'incohérent(e)s (et j'en passe), mais j'ai l'impression que plus cette panoplie de crétins qui m'encercle grossie, plus je m'en éloigne, plus j'évolue et plus elle me fait rire et me divertit au lieu de m'agacer. J'en arrive à croire qu'il est tellement improbable que ce genre de personnes puissent exister que je suis tout simplement entourée d'une grosse plaisanterie qui s'arrêtera lorsque la caméra va sortir. Bien evidemment, la caméra, je l'attends toujours, et pour l'instant le spectacle continue.

Il n'y a pas que le spectacle qui continue. Moi aussi. Quand je n'ai personne pour me divertir, je dois trouver autre chose. Il y a ma connerie, me direz-vous. Elle en divertit beaucoup, c'est vrai, (moi la première. Je suis ma première fan. Fan de ma connerie, de mon état d'esprit marginal, de mes jeux de mots débiles, de mes idées saugrenues, de mon sale caractère et de ma mauvaise foi). Alors lorsque les gens deviennent vraiment trop cons et qu'ils passent à mes yeux du stade de spectacle au stade d'énervement, que mon taux de self-divertissement est au plus bas, et qu'il n'y a, à mon grand regret, qu'une seule AG par semaine pour me faire rire dix minutes, je dois trouver autre chose pour m'amuser.

Voilà qu'arrive l'auto-dérision et la délinquance. La première étant une amie de longue date, la deuxième étant le "friend with benefits" qu'on devrait tous avoir (!). Nina me comprend, on partage même la dernière. J'occupe mes soirées, mes nuits, et bientôt mes journées, de missions, défis, divers et variés. Je n'ai plus huit ans, je le sais. Mais je vis dans un monde où il y a des gens si médiocres et attardés (qui pourraient bien relever de l'extra-terrestre à mes yeux, tellement je trouve abérrant qu'ils puissent exister) que je m'octroie le droit de me monter mon propre spectacle, qui lui relève au moins de la conscience.

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